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Zenés Flash Képeim
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Juillet
Depuis les feux de l'aube aux feux du crépuscule,
Le soleil verse à flots ses torrides rayons ;
On voit pencher la fleur et jaunir les sillons
Voici les jours poudreux de l'âpre canicule.Le chant des nids a fait place au chant des grillons ;
Un fluide énervant autour de nous circule ;
La nature, qui vit dans chaque animalcule,
Fait frissonner d'émoi tout ce que nous voyons.Mais quand le boeuf qui broute à l'ombre des grands chênes
Se tourne haletant vers les sources prochaines,
Quel est donc, dites-vous, ce groupe écheveléQui frappe les échos de ses chansons rieuses ?
Hélas ! c'est la saison des vacances joyeuses...
Comme il est loin de nous ce beau temps envolé !Louis-Honoré FRÉCHETTE
Conseil
Eh bien ! mêle ta vie à la verte forêt !
Escalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton coeur savourait.Dès l'heure éblouissante où le matin paraît,
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l'air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu'on effaroucherait.Cueille la fleur agreste au bord du précipice.
Regarde l'antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus.Marche et prête l'oreille en tes sauvages courses ;
Car tout le bois frémit, plein de rhythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l'eau des sources.Théodore de Banville (1823 - 1891)
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Kedves Zsó barátnőm!
Nagyon tetszik az új stílus!!!